апитане Храброве. Надобно теперь тебе и этого двоюродного братца официально признать, как и Буянова. Что делает Авраамово лоно? Бываешь ли на нем хотя во сне? Я пробуду в Москве дней 15-ть, а там возвращусь в свои степи довершать победы и раздавать стихотворческие знаки отличия заслуженым красавицам. На днях доставлю я тебе эти знаки, выбери из них что вздумаешь и отдай в Цветы. - 25-го сентября. Ceй час получил я твое письмо от 1-го сентября. Спасибо за успокоение поэтического недоумения моего... Дельвиг здесь: мы были с ним у дяди, который по доброте сердца своего и дружбе к нам читал кое-что из Капитана Храброва, с которым познакомишься и породнишься в Цветах. Сердечно жалею о твоих хлопотах по поводу Гавриила, но надеюсь, что последствий худых не будет, и что Фон-Фок скажет Музе твоей: Стихородица, дево радуйся, благословенна ты в женах и прочее. Я уже слышал, что ты вьешься около моей медной Венеры, но ее ведь надобно и пронять медным благонамеренным. Спроси у нее от меня: как она поступает с тобою, так ли как со мною: на другую сторону говорит и любезничает, а на мою кашляет. Так расстался я с нею за обедом у Белосельской, где она сидела между мною и Эженом. Ты говоришь, что ты бесприютен: разве уже тебя не пускают в Приютино? Мы на днях занимались текущею словесностью у Полевого с Дельвигом и Баратын<ски>м. Тут был цензор Глинка, который уморителен и стоит Снегирева, отказывается от Минина, Пожарского и Гермогена и говорит: Чорт знает за что наклепали на меня какую-то любовь к отечеству; чорт бы ее взял! и тому подобное. Он нас смешил черезвычайно и я жалел, что тебя нет с нами. Ты что ли накормил Воейкова бешеною травою? Он точно с цепи сорвался. Il a atteint le sublime de l'impertinence. Ума тут нет, но это лучше ума: так например Потемкин <------> при генералах, стоящих у него почтительно. Кстати о <-------->. Вот несколько эпиграмм, <----------> мною.
Племяннику дядя.
[(Ведь > он > по > <---->> своей и моей мне племянник)]
Да исправится эпиграмма моя, яко
кадило перед тобою!
1-ая.
Нечистый дух собаку съел
Нам строить козни и подкопы:
Кто выдохся из внутренности <---->
Попал [в мин<истры>] у нас в министры внешних дел.
2.
<------> известного потомок;
Ты для своей породы слишком громок.
Но знать отцу - <------> раз <------> удалось,
И исключение в твой образ облеклось.
3.
Куда Ваш вице-канцлер плох,
Он кажется мне <----->, а не министр Европы.
- О нет, был <-----> отец, а из отцовской <---->
Он воплощенный <---->.
4.
Не по своей пошел ты части:
Не иностранных дел приказ
Быть должен у тебя во власти:
Тебя пронюхают как раз.
Тебе по самой родословной
Открыт к делам духовным след;
Тебя отец ведь <-------> в свет,
Ты стало человек духовный.
Доволен ли ты? Мне, кажется, можно признать эти стихи моими. Тут счеты фамильные. Какие твои стихи, где ты сравниваешь медную Грацию (а не медную Венеру) с беззаконною кометою. Покажи их. Я из них знаю, и то ошибочно, только четыре стиха.
389. А. Лестрелен - Пушкину.
Сентябрь 1828 г. Москва.
Monsieur,
Permettez que les premiers accords d'une muse naissante, soient consacrйs а vous exprimer l'admiration que m'ont inspirйe vos ouvrages. Dans le printemps de votre vie, vos йcrits vous ont assurй une gloire йternelle; dйjа votre nom se rйpиte avec enthousiasme dans le monde littйraire et la Russie s'enorgueillit de vous avoir donnй le jour; mais l'admiration ne tient pas lieu de talent, et mes vers, sans doute, Monsieur, sont incapables de vous louer dignement; cependant, accueillis par vous, votre seule approbation peut les sauver de l'oubli.
J'ai l'honneur d'кtre <. . . >
Йpitre
а M. Alexandre Pouschkine.
Qui retient donc tes chants, qui suspend tes accords,
Ton luth harmonieux, tes sublimes transports?
En vain tes doigts hardis abandonnent la lyre;
Les Muses sur ton c-ur n'ont-elles plus d'empire?
De ce repos fatal repousse la langueur,
Reprends ton luth divin, et dans ta noble ardeur,
Que le frйmissement de ses cordes flexibles,
Anime encor l'йcho de ces rives paisibles.
Jadis en son essor, ton esprit crйateur,
Osant franchir l'espace oщ se perd un auteur,
Enfantait chaque jour de divines pensйes,
Et plaзait avec art des phrases cadencйes;
L'harmonie, en tes vers йcrits йloquemment,
A l'oreille vibrait mйlodieusement:
Ainsi la douce voix d'une amante chйrie,
Ramиne l'espйrance en notre вme flйtrie.
Le vulgaire, il est vrai, rend justice aux savants,
Lorsqu'ils sont effacйs du nombre des vivants;
C'est sur leur tombe, alors, qu'on pose la couronne;
Leur trфne est un cercueil que l'honneur environne:
Tel le chantre d'Achille a vйcu mйprisй;
Ainsi l'on vit Ovide а Tomes dйposй,
Camoлns dans l'exil eut le destin d'Homиre,
Il revit sa patrie, y mourut de misиre;
Persйcutй longtemps, le Tasse infortunй,
S'avance au Capitole et n'est point couronnй;
Milton dans le malheur a fini sa carriиre,
Mйconnu des savants, mйprisй du vulgaire.
Qu'est le mйrite hйlas! qu'est-il donc ici bas,
Si l'envie et le sort s'attachent а ses pas!
Pour йblouir le monde il faut de la richesse,
Des titres йclatants, beaucoup de hardiesse,
Un brillant йquipage et d'effrontйs laquais,
Insultant les passants aux portes du palais;
Cela tient lieu d'esprit а la cour, а la ville,
Et des йcrits d'un fat, fait admirer le style,
Fait un homme d'honneur, d'un fourbe, d'un larron,
D'un кtre sans aveu, le plus loyal baron.
Le poиte au grenier trouve un rйduit tranquille,
Oui, c'est lа, qu'oubliй dans ce modeste asile,
Son esprit crйateur, planant sur l'univers,
Inspirй par la gloire enfante d'heureux vers;
C'est lа que son crayon par un trait satirique,
Couvre tous nos abus d'une juste critique;
Lа, sa lyre savante en ses divins accords,
Peut immortaliser les vivants et les morts.
Que de hйros fameux, cйlйbrйs dans l'histoire,
Sans l'heureux art des vers, auraient pйri sans gloire!
Que de Rois oubliйs, dignes de notre encens!
Et ces tombeaux brisйs, renversйs par le temps,
La lyre anime encor leur dйpouille poudreuse,
Et cherche un nom cachй sous la pierre orgueilleuse;
Ulysse, Achille, Hector, sortez de vos tombeaux,
L'Iliade йternise Homиre et vos travaux.
Sous un Bourbon la France а jamais immortelle,
Au sйvиre Boileau dut sa gloire nouvelle;
La prise de Namur, le passage du Rhin;
Aux siиcles sont transmis par son docte burin.
L'йmule de Sophocle en surpassant Corneille,
A la scиne lйgua sa Phиdre sans pareille.
Le chantre de Henri composa l'Orphelin,
Zaпre et Mahomet naquirent sous sa main;
Mais Corneille et Racine en partageant sa gloire,
N'ont point de monument au temple de mйmoire.*
Les poиtes pourtant, sont la gloire des Rois,
Lorsqu'ils sont accueillis, protйgйs sous leurs lois.
Encor faut-il flatter pour кtre un homme utile;
On voit plus d'un Auguste, il est plus d'un Virgile!
Mille fois plus heureux, laissant ses vains succиs,
Le simple laboureur cultive ses guйrets;
Oui, lа, point d'envieux, lа, maоtre en sa demeure,
Il vit paisiblement jusqu'а sa derniиre heure,
Sans chagrins, ni soucis, sans compter d'ennemis,
Il peut dire en mourant: j'avais quelques amis.
En butte а la critique envieuse et mйchante,
Je brave la tempкte, et ma main indolente,
Traзant dans mes loisirs quelques vers imparfaits,
Sans pouvoir t'imiter, lance en vain quelques traits:
Tel on voit un vautour en son essor rapide,
Chercher а suivre un aigle aux rйgions du vide,
Inutiles efforts; ainsi mon chalumeau,
Dans l'art d'йcrire en vers est encore au berceau.
L'avenir est а toi, le prйsent au vulgaire,
Peu t'importe un critique injuste ou trop sйvиre,
Par ton hardi gйnie un chemin t'est tracй,
Foule aux pieds ce censeur par tes vers terrassй.
Pourtant, ton luth sonore au cri de la victoire,
A de plus nobles chants doit consacrer ta gloire;
Cйlиbre tes guerriers; ces vainqueurs du Persan;
Ont renversй les murs de l'antique Erivan;
Dйjа de ses remparts les ruines fumantes,
Gйmissent sous le poids des aigles triomphantes,
Et la triste Armйnie en ses profonds dйserts,
Aux Ismaлliens a vu donner des fers.
D'un sublime transport que ta lyre saisie
Chante le double affront des peuples de l'Asie,
A l'Europe йtonnйe annonce ces exploits,
Cйlиbre le hйros qui fait chйrir ses lois;
Mais ton c-ur se consume et ta lyre est muette,
Tu brыles dans ces lieux d'une flamme secrette;
Pouschkine, ces liens sont des chaоnes, des fers,
Romps ce joug oppresseur, crains ces charmes pervers;
Si l'amour embellit les lauriers de la gloire,
Seul, il ne peut guider au temple de mйmoire,
Le guerrier, le poиte immolent а l'honneur
Ces plaisirs passagers, ces йclairs de bonheur;
Laisse aux simples mortels ces plaisirs et ces peines,
Le gйnie est vainqueur des passions mondaines,
Fils chйri d'Apollon, vois l'immortalitй,
L'amour! qu'est-il?... un songe est sa rйalitй.
Achille Lestrelin
* Au panthйon.
390. E. M. Хитрово.
Август - первая половина октября 1828 г.(?) Петербург.
Mon Dieu, Madame, en disant des phrases en l'air, je n'ai jamais songй а des allusions inconvenantes. Mais voilа comme vous кtes toutes et voilа pourquoi les femmes comme il faut et les grands sentiments sont ce que je crains le plus au monde. Vive les grisettes. C'est bien plus court: et bien plus commode. Si je ne viens pas chez vous, c'est que je suis trиs occupй, que je ne puis m'absenter que tard, que j'ai mille personnes que je dois voir et que je ne vois pas.
Voulez-vous que je vous parle bien franchement? Peut-кtre suis-je йlйgant et comme il faut dans mes йcrits; mais mon c-ur est tout vulgaire et mes inclinations toutes tiers-йtat. Je suis soыl d'intrigues, de sentiments, de correspondance, etc. etc. J'ai le malheur d'avoir une liaison avec une personne d'esprit, maladive et passionnйe - qui me fait enrager, quoique je l'aime de tout mon c-ur. En voilа bien assez pour mes soucis et surtout pour mon tempйrament.
Ma franchise ne vous fвchera pas? n'est-ce pas? Pardonnez-moi donc des phrases qui n'avaient pas le sens commun et qui surtout ne vous regardaient en aucune maniиre.
Адрес: Madame Hitrof.